Les Français qui partent en vacances ce printemps en recourant au secteur des opérateurs de voyages (on et off line), seront moins nombreux qu’en 2019 (-10%), mais beaucoup plus nombreux que l’an dernier (+13 %), explique la dernière étude présentée par les Entreprises du Voyages, le syndicat des professionnels du tourisme.
Comme en 2019, les français choisissent ainsi en priorité les destinations moyen-courrier (Espagne, Grèce, Tunisie.… ). La France métropolitaine, qui était encore l’an dernier une destination refuge, rétrograde d’une place.
L’Egypte, le Maroc et l’Ile Maurice sont est en forte progression alors que la République Dominicaine s’effondre en raison de l’arrêt des vols Air France et Corsair.
Les Français qui prennent des vacances de printemps leurs consacrent un budget supérieur de 29 % à celui de 2019. Et de 25 % à celui de l’an dernier.
Cette évolution du « panier moyen » résulte de la hausse des tarifs aériens et plus globalement de celle des prix de l’ensemble des prestations touristique, « mais aussi du fait, précise Jean-Pierre Mas, le président du syndicat, « que les Français qui voyagent au printemps sont moins sensibles à l’inflation et adoptent souvent un comportement de « revenge travel » : après deux années de contraintes, on se libère ! »
Cette attitude est confirmée par le niveau des réservations d’été pour lesquelles les futurs vacanciers anticipent : le nombre de réservations enregistrées dépasse de 35 % le niveau des réservations enregistrées à la même date l’an dernier et de 8 % celui de 2019.
Le « panier moyen » de l’été évolue positivement de +25 % par rapport à 2019.