Les opérateurs du tourisme social et solidaire, regroupés au sein de l’UNAT (Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air) ont réalisé une saison plutôt morose dans l’ensemble, avec un démarrage relativement difficile en juillet.
Le mois d’août, même s’il a permis de rattraper un lent début de saison, n’a pour certains pas réussi à compenser le manque à gagner de juillet.
Pour les professionnels du secteur, c’est donc bien le sentiment de déployer plus d’énergie pour aboutir à un résultat relativement identique qui est partagé.
Les villages de vacances sont dans l’ensemble peu satisfaits de leur saison avec des disparités suivant les structures. L’offre tout compris, avec animations pour tous et une large gamme d’activités reste un bon moyen de partir en famille ou en groupe.
Pour certains opérateurs, les campings de moyenne gamme ont bien fonctionné grâce à une offre à la fois accessible et répondant aux attentes des vacanciers.
La progression du triptyque : résa sur Internet/promotions/résa de dernière minute se constate à nouveau et vient réaffirmer l’impact de la crise sur les clientèles du secteur.
Par ailleurs, la baisse des dépenses sur les lieux de vacances est massivement observée par les acteurs interrogés.
Certains hébergeurs subissent une baisse de certaines clientèles dont les aides ont diminuées. En effet, certaines caisses de retraite et comités d’entreprise ont dû réduire leur soutien financier, ceci impactant les clientèles concernées.
Le budget serré des ménages souhaitant partir malgré tout montre une hausse marquée des demandes de courts séjours et d’offres de proximité.
L’impact de la météo
L’impact d’une météo clémente a bénéficié incontestablement à certaines destinations qui étaient boudées les deux années précédentes comme la Bretagne et la Normandie, celles-ci proposant des offres attractives tant en termes de tarifs que de possibilités de dépaysement et de découverte.
De plus, un regain d’intérêt semble apparaître pour la campagne dont les offres tarifaires restent plus accessibles que le littoral.
Les vacanciers redécouvrent les joies de la nature, l’une des activités les plus demandées avec le sport, le repos et le ressourcement en famille.
La référence en matière de durée de séjour reste aux alentours des 7/10 nuitées, toutefois, certains opérateurs ont vu celle-ci baisser notablement.
Avec la crise, la tendance à la flexibilité devient de plus en plus nette, avec des volumes de nuitées variant en fonction du type d’hébergement.