Le Sri Lanka et le sud de l’Inde sont en état d’alerte pour la deuxième fois en une semaine mercredi (2 décembre) avant l’arrivée prévue, en provenance du golfe du Bengale, d’un autre puissant cyclone.
Baptisé Burevi, ce cyclone a déclenché des rafales allant jusqu’à 100 km / h quand il touché hier juste avant minuit le Sri Lanka avant de se déplacer vers l’ouest et de frapper l’Inde quelques heures plus tard, ont déclaré les prévisionnistes.
D’ores et déjà, le Sri Lanka a ordonné la fermeture pendant trois jours des écoles dans le nord et l’est et a imposé aux pêcheurs de rester à terre.
La Force nationale indienne d’intervention en cas de catastrophe (NDRF) a déclaré mercredi soir qu’elle avait déployé 26 équipes dans les États du sud du Tamil Nadu et du Kerala.
«Prêt pour le cyclone», avait tweeté mercredi dernier le directeur général de la NDRF.
Le département météorologique indien a émis une alerte rouge dans plusieurs zones des deux États et a suspendu lui aussi les activités de pêche dans certaines zones jusqu’à vendredi.
Jeudi dernier, un cyclone plus puissant avait contourné le nord du Sri Lanka et frappé le Tamil Nadu de plein fouet, déracinant des arbres et déversant 30 cm de pluie dans certaines régions.
Mais l’évacuation en temps opportun de plusieurs centaines de milliers de personnes ont permis de maintenir à trois le nombre de personnes tuées, une fraction du nombre de morts des années précédentes.
Sept personnes avaient été tuées et environ 20 000 perdu leur maison il y a trois ans dans le nord-est du Sri Lanka à la suite d’un cyclone similaire pendant la saison de la mousson.