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Le Marineland à Antibes sort la tête de l’eau

Le premier parc marin d’Europe sort la tête de l’eau après les conséquences des inondations de 2015 qui avaient mis à mal les installations, puis l’action des associations de défense des cétacés et enfin l’arrêté du Ministre Segolène Royal qui pourrait mettre un terme aux spectacles des orques et des dauphins en empêchant leur reproduction et naturellement les spectacles.

Marineland est toujours un poids lourd pour le tourisme azuréen avec plus de 900.000 visiteurs dont beaucoup d’étrangers dans les meilleures années avec des retombées sur l’hôtellerie et la restauration. Il réalise un chiffre d’affaires de 25 M€ emploie 150 salariés et fait appel l’été à près de 450 saisonniers (c’est le plus important employeur de saisonniers sur la Côte d’Azur) sans compter les emplois induits dans les entreprises qui travaillent pour le parc en répondant à ces marchés (5 M€ par an).

[1]Marineland c’est plusieurs parcs. Le marin le plus important mais aussi un parc aquatique et une autre pour l’animation des enfants.
Aujourd’hui le parc marin d’Antibes est menacé par les mesures liées à la fin envisagée des spectacles de mammifères marins après l’arrêté ministériel qui met fin à la reproduction en captivité. Marineland poursuit d’ailleurs sa volonté de faire annuler l’arrêté « anti-reproduction des cétacés » signé en mai par Ségolène Royal.

Marineland avait subi il y a tout juste deux ans les terribles inondations

Doté d’un nouveau directeur, la fréquentation de Marineland est reparti à la hausse en juillet et août derniers avec une croissance de 8 % de la fréquentation et de 4 % du chiffre d’affaires.

L’objectif de 850.000 visiteurs est envisageable en 2017. Ce résultat est dû en partie à l’importante campagne de communication engagée ces derniers mois pour répondre aux détracteurs.

Avec le Parc Astérix et Planète Sauvage, Marineland a déposé un recours auprès du Conseil d’Etat sur l’arrêté ministériel qui selon le parc l’empêcherait de participer au programme de reproduction des espèces européen.

Enfin pour 2018, le parc étudie des projets susceptibles de relancer l’attractivité auprès de la clientèle locale en se préparant peut être à modifier progressivement son offre pour devenir un parc d’attractions plus classique. Il faut dire que son propriétaire le groupe Parques Reunidos possède une solide expérience avec d’innombrables parcs dans le monde.

Michel Bovas