C’est dimanche dernier que le plus célèbre site touristique du Pérou, le site inca du Machu Picchu, a rouvert au public après près de huit mois de fermeture pour cause de coronavirus.
Perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu (« le Jeune Pic » en langue quechua) sur le versant oriental des Andes centrales, le joyaux péruvien est une ancienne cité inca du xve siècle, à l’image de Cuzco la grande ville la plus proche.
Un retour poussif pour l’économie touristique
Le secteur du tourisme au Pérou redémarre très lentement. C’est notamment le cas dans la région de Cuzco, sévèrement touchée par la pandémie et où le confinement obligatoire a duré plus longtemps que dans beaucoup d’autres régions du pays.
Désormais seuls 675 touristes par jour seront admis sur le site, soit à peine 30 % du nombre habituel. Les groupes ne pourront plus dépasser huit personnes, qui devront impérativement maintenir une distance minimum d’un mètre et demi entre elles.
« Les Péruviens sont résilients« , a déclaré la ministre du Commerce extérieur et du Tourisme Rocio Barrios lors de l’annonce de la réouverture du Machu Piccu.
Elle fait notamment référence à l’hécatombe économique touristiques au Pérou où un grand nombre d’hôtels, de restaurants et d’autres activités liées au tourisme ont fait faillite durant le premier confinement de mars dernier.