Le trafic augmente à l’international et le nombre de fonctionnaires pour les contrôles affectée par l’Etat diminue. Le trafic international à l’aéroport de Nice augmente fortement et devrait encore s’accélérer cet été notamment avec l’ouverture de nouvelles lignes vers les Etats Unis, le Moyen Orient et peut être la chine. Résultat, dès avril des files considérables se forment aux contrôles.
Dans le même temps, le premier aéroport de province pour l’international avec près de 14 millions de passagers, a vu les effectifs des fonctionnaires chuter de 146 en 2017 à 136 en 2018) alors que le trafic de l’aéroport lui n’a pas cessé de progresser.
Paradoxe l’aéroport de Lyon au trafic moindre possède 30 % de fonctionnaires en plus, et Marseille 20 % pour bien moins de passagers internationaux.
C’est anormal pour la société des aéroports qui constate que face aux retards récurrents la clientèle internationale pourrait se détourner de la Côte d’Azur et de la France au profit des destinations européennes proches comme l’Italie et l’Espagne.
L’information a été transmise aux ministères de tutelle (Intérieur et Transports) « sans retour pour l’instant. ».
Pour résoudre en partie cette faiblesse d’effectifs, l’aéroport de Nice avait fait partie des sites pilotes pour la mise en place du système PARAFE (contrôle automatisé des passeports biométriques des pays de l’Union Européenne)./ Mais il semble que « le système ne soit pas fiable à 100%« . Et il faudrait de toute façon, selon les spécialistes, un agent pour quatre sas.
Michel Bovas