La psychose sociale déclenchée par le coronavirus a fait reculer les ventes de produits touristiques de plus de 50 % dans de nombreuses grandes entreprises du secteur, en comparant les mêmes dates cette année avec celles de l’année dernière. La conséquence directe est que bon nombre d’entreprises préparent des licenciements pour ajuster leurs dépenses au niveau de leurs revenus.
Le PDG de Booking Holdings, Glenn Fogel, a averti qu’au cours du premier trimestre de l’année 2020, ils pourraient enregistrer un effondrement allant jusqu’à 10 % des nuitées en glissement annuel, une baisse qui pourrait atteindre 15 % des réserves brutes totales en raison de la contraction de la demande suite à la psychose du coronavirus.
Aux côtés des deux plus grandes agences de voyage du monde, le plus grand groupe hôtelier mondial en nombre de chambres, Marriott, a dû prendre des mesures sans précédent pour faire face à la chute de la demande, comme la fermeture de quelque 90 hôtels et la réduction des heures de travail du personnel, craignant qu’il ne faille au moins deux mois pour que le marché se remette des niveaux.
Le voyage d’affaires en berne
On constate que tous les voyages d’affaires susceptibles d’être reportés sont annulés ou retardés, et que les réservations pour les congrès et séminaires sont plus que très ralenties, car « les entreprises ne veulent pas mettre leurs travailleurs en danger, et tout ce qui n’a pas été annulé a été reporté ».
Un mois avant Pâques, le niveau des réservations de voyages d’affaires est largement inférieur à celui de l’année dernière (-70 %).