Après des Assises Nationales du Tourisme qui ont soulevé l’enthousiasme des professionnels, voici le temps des réalités ; Paris et son Tourisme, justement, où les mauvaises nouvelles tombent comme à Gravelines.
Juste un exemple encore tout chaud, les autocars vont voir leur frais de stationnement multipliés par 3 ; à condition que leur âge et leur motorisation leur donnent encore le droit d’entrer en ville…
Pour évoquer cette conjoncture relativement schizophrène, entre une volonté affichée de développer le tourisme et des mesures anti-touristiques radicales, La Quotidienne et son partenaire, Avis, 
[1]ont réuni quelques invités très concernés à La table de La Quotidienne, au pied de la Tour Eiffel, chez Frédéric Aviérinos, au restaurant des Vedettes de Paris.
[2]
Avec Pierre Doulcet pour cette première édition de la table de La Quotidienne :
– Jacques Mailhot, Théâtre des 2 Ânes,
– Évelyne Maes, Présidente des hôteliers parisiens et vice-Présidente Hôtellerie à l’UMIH,
– Frédéric Avierinos, DG des Vedettes de Paris,
– Didier Munin, Pdt de Boiloris Voyages,
– Paul Roll, La Maison des Champs Élysées,
– Jean-Louis Roux, La Quotidienne,
– Bertrand Figuier, La Quotidienne.
Au départ, il s’agissait d’imaginer un produit touristique autour du spectacle de Jacques Mailhot et d’une croisière avec les Vedettes de Paris.
On ne sait jamais, pas vrai ?
Si cet été, les destinations traditionnelles des agents de voyage ne repartent pas comme d’habitude, il faudra bien se mettre à vendre d’autres pays, la France et Paris par exemple.
[3]Mais après quelques confidences du célèbre humoriste sur son avenir dans l’émission « Les grosses têtes », désormais animée par Laurent Ruquier, c’est évidemment la taxe de séjour qui a lancé le débat entre nos convives.
Bing ! Tout de suite un sujet sérieux… L’affaire est d’ailleurs si compliquée qu’on finit vite pas se demander, avec Évelyne Maes, s’il ne serait pas plus simple de rétablir un octroi à l’entrée de Paris… Histoire de limiter la fréquentation d’une ville qui prétend tenir son rang de 1ère destination mondiale, devant Londres, sa grande rivale.
Logiquement, le débat va ensuite tourner autour des mesures déjà prises ou envisagées pour améliorer la gestion d’une fréquentation massive des sites touristiques, la sécurité des visiteurs ou la lutte contre la pollution.
[4]S’il est nécessaire d’agir rapidement, concède Paul Roll, il serait certainement plus efficace de le faire avec davantage de concertation préalable et, surtout, une vraie coordination dans l’application des décisions, insiste Frédéric Aviérinos, qui exploite notamment 5 bateaux électriques, accueille 700 000 pax tous les ans et jongle avec de trop nombreuses contraintes réglementaires.
[5]Le boulet administratif, renchérit aussitôt Didier Munin, voilà le vrai frein au développement des entreprises de tourisme…
Taxes, sécurité, pollution, gestion des flux, accès aux monuments, réglementation… si l’on en croit nos invités, Paris a de gros chantiers à conduire d’urgence si elle veut vraiment rester la Star du tourisme mondial.
Le seul problème, c’est que la Mairie de Paris et la région Île de France semblent agir à leur rythme, avec leurs propres enjeux et selon un calendrier purement politicien…
Et ça ne tient pas forcément compte des professionnels, de leurs idées, de leurs compétences ou de leurs besoins réels.
Suivez ci-dessous l’intégrale vidéo de La table de La Quotidienne :
Bertrand Figuier