Dans un environnement économique qui reste difficile, la Sncf a fait preuve d’une excellente réactivité en 2012.
L’activité de transport de voyageurs est restée dynamique, en particulier sur la première partie de l’année.
Cela a permit de compenser une évolution défavorable de la branche transport et logistique de marchandises, qui connaît une phase de contraction, dans un marché en pleine récession.
En termes de performances, l’année 2012 a été marquée par un investissement de 2,3 milliards d’euros et le déploiement d’une politique commerciale active en termes d’offres de services en France et à l’étranger.
Le résultat net affiche 383 millions d’euros, soit plus de 3 fois le résultat 2011. La dette est en très forte diminution, de près d’un milliard d’euros.
Les résultats de 2012 ont permis, pour la seconde année consécutive, de verser des dividendes de l’EPIC à l’Etat (208,8 millions d’euros) et aux salariés (364 euros, versés fin février).
Enfin, la Sncf se prépare en coopération avec RFF à » mettre en œuvre les principes énoncés par le ministre des transports Frédéric Cuvillier en octobre 2012, sur l’unification des métiers du gestionnaire d’infrastructure au sein d’un pôle public unifié » indique le président de la Sncf Guillaume Pépy.
Le chiffre d’affaires annuel du Groupe s’élève à 33 820 M€ et croit de +3,6 % par rapport à 2011.
La marge opérationnelle atteint 3 031 M€ hors effets périmètre, change et traitement comptable du matériel roulant Transilien dans le cadre de la convention STIF (-151 M€), en légère progression de +15 M€ par rapport à 2011. Elle représente 8,9 % du chiffre d’affaires.
Le résultat opérationnel courant atteint 1 458 M€, en hausse de +219 M€ par rapport à 2011 grâce notamment au dénouement favorable de litiges en 2012.
Le taux de transformation du chiffre d’affaires en résultat opérationnel courant passe de 3,8 % en 2011 à 4,3 % en 2012.