Kuoni, numéro un suisse du voyage, a plongé dans le rouge l’an passé, suite à l’abandon d’activités déficitaires dans plusieurs pays européens.
Le groupe zurichois a essuyé une perte nette de 13,2 millions de francs suisse, contre un bénéfice de 33,3 millions en 2011.
Sans tenir compte des effets uniques liés à la réorganisation, le voyagiste affiche pour l’an dernier un bénéfice net de 35,1 millions de francs suisse.
Quant au chiffre d’affaires, il a progressé de 14,4 % par rapport à l’exercice précédent pour s’inscrire à 5,85 milliards
La dégradation de la performance a été fortement influencée par la cession, concrétisée en décembre 2012, de ses activités aux Pays-Bas, en Espagne et en Russie.
La plateforme hôtelière Octopus Travel et les activités en Belgique fermeront pour leur part vraisemblablement en septembre.
Concernant la France, le voyagiste a indiqué dans un communiqué, » vouloir sortir du marché français, pour un coût de 24 millions de francs suisse comptabilisés sur l’exercice 2013« .
Les activités seront vendues à la direction locale (Emmanuel Foiry et Eros Donadello), tous les employés se voyant proposer de poursuivre leur travail.
Le comité de direction, composé de Nicolas Delord, Olivier Morel, Lydia Mélé et Charles de Vivie, deviennent également associés à un management participatif.
La partie réceptive, KDM (Kuoni Destination Management), à l’origine moteur de l’activité du voyagiste du temps de Louis Pirault et encore actuellement gérée en France par Cédric Chaussoy, est cependant conservée par les Suisses.