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Kenya, West Gate : l’heure du bilan

Le chef de l’Etat kényan, Uhuru Kenyatta a annoncé mardi soir la fin de l’attaque terroriste d’un commando armé se revendiquant du groupe islamiste somalien Al-Shaabab, qui avait débutée samedi 21 septembre dernier.

Le bilan humain est lourd (bilan provisoire: 67 morts et 240 blessés), et les conséquences sur l’économie du pays encore incertaines, notamment sur le plan touristique, 2ème secteur économique du pays (13,7 % du PIB, et 357 000 emplois directs en 2011).

Malgré cette tragédie, les kényans et les professionnels du tourisme en particulier partagent une volonté commune de rapidement aller de l’avant, pour préserver l’unité et la croissance du pays.

Le  25 Septembre dernier, le Quai d’Orsay a réitéré ses recommandations, appelant les français à faire preuve de vigilance dans les grandes villes kényanes, notamment Nairobi et Mombasa.  (Conseil aux Voyageurs: mise à jour du 25 Sept. 2013 [1])

Les conseils de prudence s’appliquent nommément aux « lieux publics très fréquentés » (centres commerciaux, bars et restaurants des grandes villes…): compte-tenu de la nature du tourisme au Kenya, ces lieux ne sont pas fréquentés des touristes français, et absents des circuits proposés par les tour-opérateurs.

L’Office de Tourisme du Kenya rappelle que la ville de Nairobi sert d’escale (une nuit tout au plus) avant de démarrer un safari dans les parcs du pays.

Nairobi ne fait pas l’objet de séjours touristiques a proprement parlé de la part des voyageurs français, qui pour une très large majorité constituent une clientèle de loisirs.

De même, les français se rendant à « Mombasa » ont vocation à séjourner dans les stations balnéaires qui longent la Côte, et sont situées à 50 km au sud de la ville (Diani Beach).

Les touristes ne séjournent pas dans la ville de Mombasa.

Aucune restriction de voyages n’a par ailleurs été formulée par le Ministère des Affaires Etrangères, et la carte du Kenya sur le Conseil aux Voyageurs n’a pas été modifiée, permettant ainsi le maintient des activités touristiques dans les sites les plus prisés des voyageurs français et internationaux (parcs du Masai Mara, Nakuru, Amboseli, Tsavo, Côte balnéaire de Mombasa, Naivasha, Mont Kenya, Samburu…)

Aucune barrière gouvernementale ne contraint donc la poursuite des activités touristiques au Kenya, et notamment dans les parcs nationaux.