Pendant que le groupe Meliá anticipe une forte saison estivale avec une hausse des ventes estivales en 2025 (grâce à une croissance de +5,7 % des visiteurs au 1er trimestre 2025), environ 180 000 employés de l’hôtellerie envisagent de se mettre en grève dès le 4 juillet prochain, et ce chaque semaine tout l’été.
Ils revendiquent une revalorisation salariale (jusqu’à +16 % sur 3 ans) et de meilleures conditions de travail, mettant à risque la haute saison touristique.
D’abord des augmentations salariales
Les syndicats estiment que les bénéfices du secteur ne sont pas redistribués équitablement, surtout en période de record touristique.
Mais aussi conditions de travail dégradées : De nombreuses femmes de chambre et autres personnels dénoncent un rythme de travail excessif, des charges de travail élevées et un manque d’effectifs.
Les syndicats parlent de “conditions proches de l’exploitation”, en particulier dans les établissements 4 et 5 étoiles.
« Les métiers de l’hôtellerie (notamment le ménage en chambre, la cuisine ou la maintenance) restent mal rémunérés malgré leur difficulté physique. Nous demandons des jours de repos supplémentaires, des pauses mieux encadrées, et une reconnaissance des troubles musculo-squelettiques liés à ces métiers« .