Le communiqué est pour le moins lapidaire : « Lors du conseil de Surveillance du Groupe FRAM ont été entérinés avec effet immédiat le départ d’Olivier De Nicola qui quitte toutes ses fonctions et l’arrivée de Georges Colson, Président du Directoire« .
Un an presque jour pour jour après le départ d’Antoine Cachin, le conseil de surveillance de Fram a donc décidé celui immédiat du président du directoire Olivier de Nicola et son remplacement par Georges Colson, jusqu’ici président du conseil de surveillance.
Arrivé fin 2011 alors que l’entreprise était dans une très mauvaise passe, Olivier de Nicolas quitte ainsi l’aventure lui qui, venu de TC, faisait figure de rénovateur et de redynamiseur du voyagiste toulousain.
C’est Alain Faveau, membre indépendant du conseil de surveillance du voyagiste depuis 2006 qui devient président du conseil de surveillance de l’entreprise, en remplacement de Georges Colson.
Touchée de plein fouet par la crise et plombée par les conséquences des printemps arabes tunisiens et egyptiens sur ses principaux marchés, Fram vit en ce moment des heures très difficiles avec déjà en 2011 une perte nette de 23,48 millions d’euros (contre 13,71 millions en 2010) pour un chiffre d’affaires consolidé de 441,78 millions.
Le départ de Olivier de Nicola intervient également dans le contexte très tendu de négociations syndicales et de modalités d’application du PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) qui prévoit la suppression de 46 postes dans la branche Voyages Fram et 21 dans les agences, chaque branche comptant environ 300 salariés en France.
Rappelons que Fram compte au total 3.800 collaborateurs dans le monde, pour l’essentiel dans le bassin méditerranéen, en comptant les personnels hôteliers des établissements dont Fram est propriétaire et les réceptifs locaux.