LaQuotidienne.fr Fram avance à pas feutrés

La crise aura au moins eu cela de bon qu’elle aura rapproché Marie Christine Chaubet de son frère Georges Colson.

Contrôlant chacun 40 % du capital et liés par un pacte d’actionnaires, ils ont réussi à se mettre d’accord (enfin !) pour figurer, tous les deux, au conseil de surveillance du TO toulousain.

Marquant une avancée notable issue des discussions sur le projet de continuation, Mme Chaubet et M. Colson ont également accepté de lâcher le controle opérationnel de l’entreprise, les investisseurs souhaitant une présidence forte à la tête de l’entreprise, capable de résister aux multiples influences et de se battre uniquement pour les intérêts commerciaux du groupe.

Malmené par la crise mondiale et plus particulièrement depuis celle dite du Printemps arabe, le TO a vu ses pertes se creuser à hauteur de 23, 5 millions d’euros en 2011 avec une diminution de trafic de 3,8 %.
Pourtant des mesures drastiques, pour redresser la situation, ont belle et bien été prises :

Le nombre des Framissima a été ramené de 32 à 28, le nombre d’offres a été radicalement baissé et l’ensemble de la production astucieusement repensée.
» Nous avons arrêté ce qui n’était pas rentable » indique Georges Vialard, le directeur de la production.

Seule ombre au tableau, le volet social, qui voit d’expérimentés collaborateurs quitter l’entreprise le coeur gros…

Parmi les pistes de renouveau commercial, l’ouverture, cet été d’un nouvel établissement en Croatie pourrait être une excellente surprise.
De même que l’offensive commerciale auprès de la distribution accentuée depuis la fin octobre 2012 et l’apport de capitaux frais de la part des banques (on évoque le chiffre d’une dizaine de millions d’euros, non confirmé par la direction).

De quoi regonfler l’énergie d’un groupe (sera t-il toujours indépendant ?) qui compte bien se faire une belle place au soleil dans les années à venir !!