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Fram attendu au tournant

Après 66 ans d’activité, Fram a déposé son bilan hier. Et aujourd’hui se tiendra à 14h30 une audience au tribunal de commerce de Toulouse pour l’ouverture d’une procédure collective en vue de la reprise et de la continuité des activités de l’entreprise.

L’hypothèse la plus probable des juges du tribunal étant de placer Fram en redressement judiciaire pendant un délai de 8 à 15 jours, le temps d’analyser la pertinence des offres des repreneurs. Cette procédure nouvelle, le « prepack cession », aurait l’avantage de raccourcir les délais et d’augmenter les chances de reprise de l’activité.

Fram [1]Après avoir travaillé activement au cours des derniers mois à l’adossement de potentiels investisseurs, le Groupe Fram a donc décidé de se placer sous la protection du tribunal de commerce de Toulouse afin de poursuivre dans les meilleures conditions, l’examen de solutions permettant d’assurer la pérennité de l’entreprise.

D’ores et déjà, Marie Christine Chaubet, actionnaire de Fram à hauteur de 37 % (ici aux cotés du fondateur Philippe Polderman et de Georges Colson, son demi-frère) a démissionné de son poste au conseil de surveillance.
Fram-georges colson-philippe polderman-marie christine chaubet
Un administrateur judiciaire a été nommé pour assister le Groupe dans son projet de cession, permettant d’assurer la poursuite de l’activité, la sauvegarde de la très grande majorité des emplois (350 CDI) ainsi que la préservation des intérêts des clients, des fournisseurs et des différents acteurs de la profession.

Le président de l’APST, Raoul Nabet, indique que le risque financier pour son association est assez limité compte tenu de la basse saison et des  anticipations effectuées.

Suite à l’avancée des discussions en cours, notamment avec LBO France (propriétaire de Karavel-Promovacances) qui a confirmé officiellement son offre de reprise, le Groupe Fram, par la voix du porte parole du comité d’entreprise Thouraya Ferchichi (photo ci-dessous), se dit néanmoins confiant dans l’arrivée prochaine d’une issue favorable, facilitée par la protection du tribunal et permettant à l’entreprise de renouer à termes avec la croissance.
Fram-ferchichi [2]

Mais l’entreprise n’est malheureusement aujourd’hui plus maître de son destin.