La compagnie finlandaise Finnair fait grise mine. Elle ne peut plus survoler la Sibérie, qui était à la base de son activité la plus lucrative. Selon les observateurs l’entreprise court au désastre.
Pressée, la direction cherche à se réinventer, mais en attendant, les licenciements commencent à adapter les effectifs à la nouvelle taille de l’entreprise, plus petite qu’avant.
La première étape consiste en la suppression de 200 emplois, dont 120 en Finlande. Il y a 770 autres emplois menacés, sur les 5 300 que l’entreprise offre au global.
Le PDG de la compagnie aérienne, Topi Manner, a déclaré que « l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la fermeture de l’espace aérien russe ont eu un impact significatif sur nos activités.
En réponse, nous devons prendre des mesures qui incluent malheureusement aussi des licenciements ».
Un programme d’aide sociale a été mis en place pour ceux qui perdent leur emploi.
La compagnie aérienne, qui a arrêté ses routes traditionnelles vers l’Extrême-Orient sauf quelques vols symboliques, expérimente désormais d’autres routes vers le sud et l’ouest, où elle a moins d’avantages que ses rivales.