Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, a assuré la population de Wallis et Futuna de la totale mobilisation du gouvernement et de la solidarité nationale après le passage du cyclone de classe 2, Evan, sur ces deux îles, samedi et dimanche dernier.
Depuis vendredi, le ministre se tient régulièrement informé de l’évolution de la situation en liaison avec les autorités préfectorales de Wallis-et-Futuna et le Haut-Commissariat en Nouvelle-Calédonie.
Selon les premières constatations, Wallis a été durement touché avec des dégâts considérables puisque de nombreuses maisons ont été détruites, des glissements de terrain se sont produits et le vent a provoqué des chutes d’arbre sur les véhicules.
Seuls deux blessés légers sont à déplorer. Futuna a, en revanche, été moins frappé par le cyclone.
Pour faire face à l’urgence, le gouvernement a décidé de dépêcher dans les toutes prochaines heures, depuis la Nouvelle-Calédonie, un avion CASA avec à son bord une mission d’appui de la sécurité civile ainsi que 1,4 tonne de matériel (bâches et outillage).
Dès samedi, le ministre des Outre-mer avait décidé, en lien avec le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, de l’envoi ce dimanche depuis Paris d’une mission d’appui de la sécurité civile qui, dès son arrivée, complètera les moyens déjà déployés sur place.
Wallis et Futuna, situées en Polynésie françaises, ont un statut très particulier de collectivité (et non de territoire ou de département d’outre-mer à l’image de la Guadeloupe, de la Guyane ou de la Réunion) ; en effet, Wallis et Futuna sont constituées de monarchies traditionnelles : Uvéa (à Wallis) et Sigave (à Futuna), dont les rois gouvernent avec des conseils élus et le représentant de l’État français, qui porte le titre d’administrateur supérieur.