Evidemment toujours à la veille des départs en vacances scolaires, pour plus d’impact, les contrôleurs aériens protestent contre le manque d’effectifs, un management jugé toxique et des failles techniques. La DGAC admet les problèmes mais ne propose pas de mesures immédiates. La grève pourrait causer 10 à 20 % d’annulations pendant les deux jours les plus chargés de l’été, obligeant les compagnies à offrir des indemnisations.
Un impact certain sur les voyageurs
Malgré la mise en place possible d’un service minimum, les experts estiment que 10 à 20 % des vols pourraient être annulés, perturbant des milliers de passagers.
En cas d’annulation, les compagnies ont l’obligation de proposer un vol de remplacement ou un remboursement, et doivent prendre en charge les frais liés (hôtel, repas, transports), à condition de conserver les justificatifs
Des syndicats unis ?
L’appel à la grève est lancé par l’UNSA‑ICNA, deuxième syndicat des contrôleurs, pour dénoncer un sous‑effectif structurel, un management « toxique », et des problèmes dans la modernisation des systèmes techniques.
USAC‑CGT, troisième syndicat avec ~16 % des voix, pose aussi un propre préavis pour le 3 juillet, dénonçant les mêmes problématiques ainsi qu’un dialogue social jugé dégradé.
Que dit la DGAC (Direction générale de l’Aviation civile)
La DGAC reconnaît l’existence de sous‑effectifs chroniques et affirme avoir lancé un plan de recrutement ambitieux dans une stratégie jusqu’en 2030.
Elle dit regretter fortement le choix des dates, qui correspondent aux jours les plus chargés de l’année et déclare vouloir “explorer toutes les solutions”.