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Du rififi à l’office du tourisme italien

Le président de l’ENIT (Office de tourisme italien) Pierluigi Celli (photo) vient de démissionner de son poste, un an avant la fin de son mandat officiel.

Parmi les raisons évoquées, les difficultés de la gestion de l’institution, mais aussi des relations tendues avec le directeur général, Andrea Babbi.

Le 28 Mars dernier, Pierluigi Celli Celli avait pourtant présidé un conseil d’administration qui avait approuvé la nomination d’Andrea Babbi, en vue de la liquidation de Promuovitalia, une société de promotion contrôlée par l’ENIT.

Dans sa lettre de démission adressée au nouveau ministre du Tourisme et de la Culture, Dario Franceschini, il regrette les querelles internes et le démantèlement envisagée de l’institution.

Le nouveau ministre du Tourisme et de la Culture, Dario Franceschini avait notamment indiqué :  » Nous devons tout réorganiser complètement. Les bureaux à l’étranger ont désormais un but limité en raison de la numérisation et des nouveaux projets d’infrastructures. Avec des régions qui ont des ressources supérieures à l’Etat et une offre disparate, cela ne fait que semer la discorde. Nous travaillons à modifier ces dispositions« .

L’Enit continue néanmoins à assurer la promotion de l’Italie à l’étranger, et notamment en France avec «made in Italy», le slogan de la nouvelle campagne de communication, lancée depuis la mi-mars par L’ENIT pour attirer les touristes européens.

L’objectif de cette campagne est de promouvoir l’ensemble de l’Italie touristique sur les huit principaux marchés européens qui représentent environ 50 % des nuitées du tourisme étranger en Italie : la France, l’Allemagne, le Royaume Uni, la Russie, l’Autriche, la Pologne, la République Tchèque et les pays Scandinaves.