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Du blanchiment aux îles Caïmans : San Martin est sur leurs traces

Une aventure haletante en bande dessinée tout public avec en toile de fond le blanchiment d’argent et ses dérives.

« On rit, on s’informe et on s’alarme », note le scénariste Didier San Martin, ancien journaliste du Quotidien du Tourisme, qui rappelle que l’argent sale provient principalement des trafics de drogues, d’armes, d’êtres humains et d’animaux.

« Les spécialistes de la question estiment que près d’un billet sur trois serait de l’argent sale ! précise-t-il.
Cet argent sert à investir (notamment dans l’immobilier d’où la flambée des logements de certaines villes), à séduire des industriels, à corrompre des hommes politiques… « Sans blanchiment, ces billets n’auraient quasiment aucune valeur car les mafias ne pourraient pas les utiliser à grande échelle« .

Pour la partie graphique de la série Justeprix, la volonté affichée des auteurs est de rendre hommage à la BD Belge des années 70/80.

Comme le dit le dessinateur Philbé : « Olivier Rameau est ma première référence et j’ai baigné dans le journal Tintin. Pour L’île caïman, j’ai poussé plus en avant le travail sur les décors en jouant notamment sur des planches à fond perdu ».

« Justeprix, L’île Caïman« , Album 48 pages, disponible chez tous les libraires,
souvent sur commande.
Éditeur Ouest Livres, Distributeur Makassar