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Crash à Malte : On nous cache tout on nous dit rien

Un bi turbo propulseur Fairchild Metroliner Mark III datant de 1983. Avion affrété au Luxembourg, mais immatriculé aux États-Unis sous le numéro SA227-AT s’est écrasé hier au décollage de l’aéroport de Malte international à Luqa. Cinq victimes sont à déplorer. Dont trois de nationalité française.

Immédiatement après le décollage, l’appareil s’est élevé normalement, puis a soudainement piqué sur la droite pour s’écraser sur la zone aéroportuaire. Il a immédiatement pris feu.

Des témoins oculaires précisent qu’il n’y a eu aucune explosion avant que l’avion s’écrase au sol.

dgse-2 [1]L’aéroport de Malte a été immédiatement fermé au trafic.

Dans un premier temps les autorités locales pensaient qu’il s’agissait d’officiels appartenant à Frontex (Frontières Extérieures.) L’agence européenne en charge de la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières dont le siège est à Varsovie. Organisme dont le but avoué de parvenir à une « gestion intégrée des frontières extérieures » Un vaste programme un peu vague quand même.

Officiellement le vol devait effectuer une mission de surveillance visant à déterminer les zones de passage des passeurs illégaux de migrants et autres trafiquants en tout genre. Son plan de vol précisait qu’il devait revenir à son point de départ plusieurs heures après son départ et aucune escale dans un troisième pays n’était prévue.

dgse-3 [2]Là où tout se complique, c’est que Frontex a rapidement démenti avoir affrété ce vol ?

Peu après, il a été annoncé que trois des victimes étaient des agents de renseignement du ministère des armées. Vraisemblablement des membres des forces spéciales qui se rendaient à Misrata en Lybie.

Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’un tel accident aérien survient avec la même catégorie de passager.

La dernière fois, en juillet dernier, trois agents de la DGSE appartenant au service action avaient été tués dans un « accident » d’hélicoptère, sur le sol Libyen. Alors qu’ils effectuaient une mission de renseignement. La cause présumée de cet accident mettait directement en cause un missile sol-air tiré par la branche locale de Daesch.

Le président de la République avait même confirmé la présence de soldats français sur le sol Libyen.

L’affaire va au-delà d’un accident aérien. Nul ne doute que « la grande muette » sera fidèle à sa réputation et qu’officiellement nous n’en saurons guère plus !

Mais, cette fois ci sans doute, pour plus de sécurité aérienne, peut-être faudrait-il éviter de voyager nos agents secrets dans des avions vieux de 33 ans. A moins que ?

Mes plus sincères pensées vont vers les familles des victimes de ces accidents.

François Teyssier