En cette fin d’été 2025 on assiste à un engouement croissant pour le tourisme durable et mémoriel, illustré notamment par le lancement de nouvelles offres de visites dans la zone d’exclusion de Tchernobyl.
Une nouvelle approche du tourisme de mémoire
Alors que le « tourisme noir » ou « dark tourism » (la visite de lieux associés à la mort et à la tragédie) était déjà en plein essor, l’approche se transforme.
Les autorités ukrainiennes, en partenariat avec des agences de voyage, ont inauguré de nouveaux circuits qui mettent l’accent sur la résilience de la nature et les efforts de décontamination.
Ces nouveaux parcours, surnommés « corridors verts« , guident les visiteurs non seulement à travers les villes fantômes de Pripiat, mais aussi dans des zones où la faune et la flore ont repris leurs droits, créant un écosystème unique.
L’objectif est de montrer la capacité de la nature à se régénérer même après une catastrophe majeure.
Cette tendance est représentative d’un changement plus large dans l’industrie du tourisme, où les voyageurs recherchent de plus en plus des expériences qui allient l’histoire, la réflexion et la conscience environnementale.