L’Iran, Israël, l’Irak et la Jordanie ont fermé leur espace aérien à la circulation civile au moment des frappes, forçant les avions à détourner ou annuler des vols.
L’aéroport Mehrabad de Téhéran, ainsi que d’autres comme Shiraz et Ispahan, ont temporairement suspendu les vols commerciaux.
Air India a détourné 16 vols internationaux. United Airlines a fait revenir le vol UAL84 (New York–Tel Aviv) en plein vol, et le vol UAL90 a été annulé.
Delta Air Lines, Emirates, Qatar Airways, Lufthansa, Air India… ont toutes modifié ou annulé des vols vers la région.
Les avions évitent désormais les espaces aériens iraniens, irakiens, jordaniens et israéliens, empruntant des routes plus longues via l’Égypte, l’Arabie Saoudite ou la Turquie.
Ces détours entraînent des durées de vol rallongées, une augmentation de la consommation de carburant et des surcoûts pour les compagnies, impactant aussi les tarifs pour les passagers.
A la bourse de New York, les actions des compagnies comme United (-4,1 %) et Delta (-3,7 %) ont chuté, de même que celles du groupe Air France‑KLM (‑4 %).
Et l’envolée des prix du pétrole (+7 %) renchérit encore les coûts de carburant aérien.