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Comment un conseiller, c’est pas du luxe

julie [1]On en entend des histoires en agences de voyages. Celle-là a été vécu par la cliente de ma collègue Sandrine, il y a à peine plus d’un mois.

Madame part à Glasgow avec son petit ami et, arguant d’un mini-budget, fait toutes ses réservations sur internet en optant bien évidement pour une compagnie low-cost qui la fait arriver par avion en pleine nuit.

L’hôtel est à côté de l’aéroport : sympa, abordable, idéal.

Bien sûr la cliente a déchoché la case « assurance annulation », 20€ quand même.

Mais, une heure plus tard, réalise son erreur. Glasgow est desservie par deux aéroports, l’un à Paisley, l’autre à Prestwick. Elle a réservé l’hôtel à Paisley… et l’avion se pose à Prestwick.

Et il y a soixante kilimêtre entre les deux. Tant pis, ils prendront le bus.

Arrivés un peu avant minuit, les bagages tardent à apparaitre, et ils ratent le dernier bus à cinq minutes près. Le suivant est à 6 heures du matin…

En attendant, les deux tourtereaux squattent les banquettes de l’aéroport dont les lumières sont allumées comme en plein jour et l’air conditionné, glacial comme dans une morgue, dormant par tranche de 15 minutes, avec leur sac en guise d’oreiller et la main dans l’anse de la valise pour ne pas se la faire voler.

Ambiance.

Alors chers lecteurs, il y a plusieurs moralités à cette petite histoire. D’abord un conseiller en voyages, c’est pas du luxe, c’est in-dis-pen-sa-ble. Ensuite on vérifie toujours les localisations avant de cliquer. Dernière chose encore, en Ecosse on prend toujours un parapluie (et,si on y pense, un duvet aussi !).

La bise

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages