[1]On en entend de ces choses en agence quand les clients reviennent de voyages.
Tiens, dernièrement une cliente m’a sorti : « En vacances, les enfants… on ne supporte que les siens, mais les maris…on ne supporte que ceux des autres ! « .
Pas mal, non ?
Et pourquoi tant de fiel de la part de cette madame, charmante au demeurant ?
Parce que la veille de leur retour, à l’aéroport, son époux la charge de faire la queue aux taxis tandis qu’il récupère leur bagage.
Bien sûr, entre deux cents valises, il en récupère une qui n’est pas la sienne.
Jusqu’ici rien de grave (ces choses-là arrivent même à Georges Clooney et ses dosettes de café !).
Une fois à la maison, l’épouse cherche sa trousse de toilette. Surprise, au lieu de sa grande pochette rose celle-ci est petite et noire !
Re-surprise, aucun des T-shirts, shorts, robes ou maillots de bain n’est à eux !
Bon. Rien de dramatique (rien que trois jours de démarche suffiront pour récuperer la bonne valise et restituer l’autre à son propriétaire !).
Ce qui est proprement ignoble dans cette histoire, c’est la défausse du mari : « Tu vois, avec ta parité domestique à la noix, dès que je prend une initiative, je me fais engueuler ! « .
Le mec est non seulement incompétent mais il est retors.
D’où cette illumination : si tant de couples se séparent, c’est sans doute parce qu’ils passent leur vie à transiter d’une destination à l’autre.
Chez les people par exemple, si les Paradis-Depp, les Lamy-Dujardin ou les Holmes-Cruise avaient moins de maisons, moins d’avions et surtout moins de temps libre, peut être auraient-ils fétés leurs noces d’or.
Allez, je vous embrasse bien fort en vous rappellant que plus dangereux que la surdose de rosé en vacances, les méduses en Corse ou les canoises en bikini, il y a la mauvaise foi. Exclusivement masculine, bien sûr !
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages