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Comment que je me le ferais bien !

julie [1]Quelle part de leur pouvoir d’achat, nos concitoyens dépensent-ils dans leurs vacances ? Vous me direz : « Ça dépend des catégories socioprofessionnelles », et vous aurez raison.
Après avoir consulté quelques publications de l’Insee (chroniqueuse à LaQuotidienne, ça demande un peu de boulot), on peut l’évaluer entre 6 et 10 %.
Enfin pour celles et ceux qui partent évidemment…

Quelques exemples : Un ménage d’ouvriers qui dispose de 2.700 euros de revenus nets par mois consacrerait donc, en moyenne, entre 2.000 et 3.000 euros par an à ses vacances.
Un couple de cadres disposant d’un pouvoir d’achat de 6.000 euros nets par mois, pourrait lui dépenser entre 5.000 et 7.000 euros dans ses vacances.
Tout dépend là encore de la structure familiale.

Ces évaluations valent ce qu’elles valent, mais elles donnent une petite idée. Après, j’ai des potes célibataires qui consacrent toutes leurs disponibilités financières, une fois leurs charges quotidiennes payées, à leurs vacances.
Tous les ans, ils partent au bout du monde et claquent un paquet de pognon.

D’autres ne dépensent rien ou vraiment le minimum, parce qu’ils sont hébergés gratos chez Papy et Mamie ou qu’ils sont adeptes du camping à la ferme qui ne leur coûte pas grand-chose.

Et puis vous avez les ultra hautes contributions, les rares qui peuvent se payer un tour du monde à 80.000 euros par tête de pipe (hors excursions et petits extras).
« Et même que, finalement, ils ne trouvent pas ça cher, vu les prestations proposées », lançait dans la presse pro un spécialiste du sur-mesure, Guy Bigiaoui, patron de Safrans du Monde. Ça fait rêver !

Enfin, moi, y’en a un que je me ferais bien… en tout bien tout honneur. C’est Karim Benzema, le sportif français le mieux payé avec 12 millions d’euros par an !

Je veux bien être son agent de voyages attitré !
S’il dépense entre 6 et 10 % de ses revenus dans des vacances, ça nous donne une enveloppe comprise entre 720.000 et 1,2 million d’euros par an.

Le problème est que pour ce prix-là, je n’ai rien à lui proposer d’autre, au p’tit Karim, qu’une virée dans l’espace avec les Russkoffs.

Allez, j’embrasse le pauvre Ribéry qui pointe à la troisième place avec 7 millions d’euros.
Comme quoi, rien ne sert d’avoir une tête bien faite ou bien pleine pour réussir…

Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages