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Comment je kiffe la race des autocaristes

julie [1]Je dois vous avouer que l’arrivée de Jean-Pierre Michel (que je n’ai pas le plaisir de connaître), en qualité de chroniqueur sur LaQuotidienne.fr, me remplit d’aise.

Ben ouais, j’ai toujours eu un gros faible pour les autocaristes. Et la première contribution de JP, publiée jeudi dernier, me fournit l’occase de leur témoigner ma sympathie.

Il m’est arrivé d’en rencontrer quelques-uns. Je me suis alors toujours entretenue avec des Passionnés (avec un « P » majuscule) et de grands Professionnels (même chose).
Parce que l’autocariste, le vrai, le tatoué, sait généralement tout faire, contrairement à certains brasseurs d’air et autres margoulins du tourisme.

L’autocariste est concepteur de produits, tour opérateur, distributeur, transporteur, animateur et même, parfois, mécanicien. C’est un homme parfait quoi ! (Ou une femme évidemment. Mais elles sont rares, en dehors des épouses).

L’autocariste est un super bosseur qui aime son job. Même quand il est super boss et emploie 20 ou 60 collaborateurs, il ne rechigne jamais à prendre le volant pour bouffer du bitume en direction de Venise, de Disneyland, des Châteaux de la Loire ou du Cap Nord. Ses horizons peuvent être lointains ou proches, il s’en fout, il aime rouler, transporter des gamins le mercredi ou balader le troisième âge.

L’autocariste, tu lui dis : « J’veux aller là », il t’y emmène, réserve ton restaurant, ton hébergement, tes visites, assure l’animation, te file un coup de main pour monter ou descendre du car… Certains viennent même te chercher à domicile. C’est ce qu’on appelle le sens du service.

Et puis, les autocaristes sont souvent des gens humbles (une qualité rare de nos jours). Bien qu’ils soient des partenaires incontournables à toute activité touristique, on ne les entend pas, ils ne la ramènent pas.

C’est pas comme certains patrons de TO, de réseaux de distribution ou de compagnies aériennes qui nous saoulent avec leurs états d’âme à longueur d’année. Les autocaristes, eux, ils sont discrets, ils ne se plaignent pas…

Et comme je déteste les pleurnicheurs, forcément, je les adoooooore !

Allez, j’embrasse bien fort vos bras musclés et tatoués. Eh, Julie, tu débloques, tu confonds autocaristes et routiers !

Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages