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Comment j’ai parfois honte pour la France

julie [1]Vous pouvez me croire sur parole. Ce n’est pas mon genre de dénigrer en toute occasion le « cher pays de mon enfance, bercé de tendre insouciance, que j’ai gardé dans mon cœur » (petit emprunt à C. Trenet que mon Papy René écoute en boucle).

Mais là, comme diraient les Inconnus dans Auteuil-Neuilly-Passy (on a les références qu’on mérite !) : « Flûte, Zut, Crotte ! ».

La dernière fois que j’ai atterri à Roissy, j’ai cru halluciner : Il y avait quasiment trois quarts d’heure d’attente pour obtenir un ticket de RER aux distributeurs automatiques.

Je ne dénonce pas cette situation parce que Princesse Julie du attendre tout ce temps. Pas du tout ! J’avais prévu le coup et je disposais d’un ticket de RER (je suis prévoyante). Mais pas mes copines et copains agents de voyages qui participaient à l’éductour.

Imaginez que vous sortez d’une nuit de vol, de 10 heures ou plus passées dans un zingue. Attente des bagages, formalités douanières, puis une queue d’une demie heure pour obtenir un ticket. Il y a de quoi devenir fou !

Et si vous êtes étranger, si vous venez dépenser vos sous en France, les distributeurs automatiques ne délivrent pas de Pass Paris Visite, qui vous permet d’utiliser les transports en commun franciliens pendant deux ou trois jours (formule la plus intéressante pour les touristes qui viennent visiter la capitale le temps d’un week-end prolongé).

Là, il faut faire la queue au malheureux guichet bien esseulé dans l’immense hall RER/SNCF de Roissy. Il faudra compter près d’une heure d’attente pour obtenir le précieux sésame.

Franchement, quand on sait que le billet de RER Roissy/Paris coûte 9,5 euros (ce n’est pas donné !), la RATP pourrait faire des efforts pour accueillir dans de meilleures conditions nos visiteurs et nous-mêmes d’ailleurs.

J’avais les boules à voir tous ces Américains, Chinois, Brésiliens… se taper trois quarts d’heure d’attente… après 8, 9, 10 ou 12 heures d’avion.

Allez, j’embrasse les distributeurs de Roissy tellement sollicités qu’un sur deux est en rade (pour ne rien arranger !).

Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages