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Chypre : retour à la normale

Suite aux informations et reportages largement diffusés dans les médias français et internationaux, l’office de tourisme de Chypre tenait à apporter quelques précisions sur la situation à Chypre :

Le 25 mars 2013, l’accord entre la troïka (UE, BCE, FMI) et le gouvernement chypriote a été finalisé.

La réouverture des banques chypriotes s’est faite dans le calme jeudi 28 mars dernier.

Aucun « bank run » n’a été constaté et les Chypriotes s’adonnent à leurs occupations habituelles.

Par ailleurs, les touristes se rendant en vacances à Chypre ne sont aucunement affectés par la situation actuelle.

Les touristes peuvent-ils payer avec leur carte de crédit ? OUI
Les touristes peuvent-il retirer de l’argent aux distributeurs ? OUI
A-t-on constaté des ruptures d’approvisionnement en termes de produits alimentaires, de médicaments ou d’essence ? NON
Les musées et sites touristiques sont-ils ouverts comme habituellement ? OUI

« Les visiteurs peuvent, et ont toujours pu, y compris durant la fermeture des banques, retirer de l’argent aux distributeurs et utiliser librement leur carte bancaire dans les différents restaurants, boutiques, hôtels, stations- services, etc.  » précise l’office de tourisme à Paris.

Selon les autorités chypriotes, l’activité touristique à Chypre suit son cours et les professionnels chypriotes mettront tout en œuvre pour offrir une expérience touristique exceptionnelle aux visiteurs.
Le pays appliquera «entièrement» toutes les mesures prévues par le plan de sauvetage européen, portant notamment sur une restructuration du système bancaire.

«Nous allons mettre en œuvre le protocole d’accord entièrement sans aucune dérogation, nous allons respecter tous les délais et atteindre tous les objectifs» fixés par les bailleurs de fonds internationaux en contrepartie d’un prêt de 10 milliards d’euros, a affirmé M. Georgiades, nouveau ministre chypriote des finances, lors de son investiture.

Chypre a accepté de réduire drastiquement son secteur bancaire, augmenter des impôts, diminuer les effectifs de la fonction publique et privatiser certaines compagnies.