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Bilan mitigé pour l’hôtellerie française

Selon le cabinet In-Extenso (membre de Deloitte) la majeure partie des catégories stabilise son chiffre d’affaires hébergement par rapport à l’année passée.
Seule exception notable, l’hôtellerie haut de gamme et de grand luxe.

L’absence des clientèles du Moyen-Orient, pour cause de Ramadan, a pénalisé l’hôtellerie supérieure de Paris et de la Côte d’Azur.

Mais, à souligner, la bonne tenue des destinations urbaines qui présentaient une programmation évènementielle d’envergure nationale à internationale.
Marseille, Capitale Européenne de la Culture, et Avignon avec son festival de théâtre en sont de parfaits exemples.

Juillet en demi teinte 

Le bilan du mois de juillet est mitigé.
L’occupation n’a pas enregistré de réelles progressions mais on n’assiste pas non plus à un effondrement des performances.

Le chiffre d’affaires hébergement des hôtels a eu tendance à se stabiliser par rapport à l’année dernière avec des évolutions comprises entre -1 % et 1 %.
Seule note discordante, l’hôtellerie haut de gamme et de grand luxe dont l’occupation est en nette repli à Paris comme sur la Côte d’Azur et en Province.

Sur Paris et la Côte d’Azur, le phénomène est particulièrement marqué et s’accompagne d’une dégradation des prix moyens.

L’hôtellerie de grand luxe de ces destinations affiche même des baisses de chiffre d’affaires hébergement supérieures à 10 %. Autant dire que le mois de juillet a été difficile. En cause, une moindre présence des clientèles du Moyen-Orient. Le Ramadan se tenait en grande partie sur le mois de juillet et ces clientèles à forte contribution ont préféré différer leur venue .
Traditionnellement plébiscités, la destination parisienne et le pourtour méditerranéen ont été à la peine tant il est difficile en juillet de compenser cette clientèle par d’autres
segments.

Pour l’hôtellerie haut de gamme et de grand luxe de Province, la baisse est moins marquée. Elle est essentiellement due à une conjoncture économique qui reste difficile sur le marché européen. Les baisses d’occupation ont toutefois été compensées par la modeste progression des prix moyens.

Pour les autres catégories, la tendance est plutôt à la stabilisation avec des prix moyens sous pression. Les destinations urbaines présentent des bilans contrastés mais d’où il ressort qu’avoir un programme évènementiel d’ampleur ne saurait nuire aux performances hôtelières.

Marseille et Avignon à la pointe

Marseille, Capitale Européenne de la Culture, enregistre ainsi une progression sensible des indicateurs hôteliers, tout spécialement pour les hôtels du centre-ville.

Autre exemple de l’apport de la culture au business, Avignon a parfaitement réussi son festival, au moins du point de vue des hôteliers.