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Le BAR adoube à nouveau Jean-Pierre Sauvage

Le Bar (Board of Airlines Representatives in France) tenait hier midi son assemblée générale au magnifique Hôtel Royal Monceau du groupe Raffles. Devant un parterre impressionnant de dirigeants de compagnies aériennes opérant en France, Jean-Pierre Sauvage a été réélu, à l’unanimité, à la présidence de l’association pour trois années supplémentaires.

La grande famille de l’aérien

Pas de guéguerres stériles dans la famille de l’aérien, où les différentes entités, quelles soient associatives, étatiques ou organisées en société privées, se côtoient et s’apprécient mutuellement. Ainsi hier, on trouvaient en première ligne APG (Air Promotion Group, représentée par Sandrine de Saint Sauveur et Jean Louis Baroux) ou encore la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile, représentée par Patrick Gandil).

[1]Des combats à mener, unis et déterminés

Dans son discours de clôture, Jean-Pierre Sauvage a rappelé le rôle économique du transport aérien en France et dans le monde, et la place du BAR France qui se veut être le porte-parole des transporteurs aériens, français et étrangers en le représentant auprès de toutes les institutions.

« Le transport aérien est avant tout une industrie créatrice de richesses en étant non seulement le fleuron de des technologies de pointe de la construction aéronautique mais aussi le support financier principal des investissements dans les infrastructures majeurs que sont les aéroports. Il est aussi le vecteur des affaires, nationales et internationales et du tourisme » a t-il rappelé.

[2]Après avoir dénoncé les effets économiquement et commercialement pénalisant des multiples grèves du contrôle aérien ayant désorganisé l’activité des transporteurs, Jean-Pierre Sauvage, a formulé de façon pressante la nécessité d’étendre aux personnels de la navigation aérienne les astreintes de la loi Diard.

Sur la liaison CDG Express, il n’a pas manqué de réitérer son opposition à la perception d’une taxe sur les billets des passagers utilisant cette plateforme en raison de son caractère injuste, anti –économique, « juridiquement discutable » et créant une situation de distorsion concurrentielle.

[3]En ce qui concerne les relations avec les partenaires commerciaux, le président de BAR France a évoqué les évolutions profondes découlant du traitement de la data et de la progression irrésistible de l’économie collaborative modifiant radicalement les modèles de la distribution aérienne.

En matière d’environnement, le président du BAR, a rappelé que « l’industrie du transport aérien est celle qui consacre le plus de ressources pour la réduction des nuisances gazeuses et sonores malgré qu’elle soit considérée de manière erronée comme un pollueur important« .

A cet égard il a fait état d’un tableau de données produites par l’agence européenne de l’environnement mentionnant, outre la part plafonnée à 2 % des émissions de CO2, celles du NOX qui ne dépasse pas les 4 % ou bien les particules fines réduites à 0,6 % quand ces mêmes produits gazeux se retrouvent dans des proportions quadruple ou sextuple par d’autres moyens de transport routiers ou maritimes.

[4]Pour finir le président de BAR France a souligné avec enthousiasme la signature sous l’égide de l’OACI de l’accord CORSIA qui voit l’engagement par les états d’implanter un système de réduction des émissions carbone du transport aérien avec pour objectif atteindre la neutralité des 2020 et une réduction de moitié à l’horizon 2050.

« Il est a noter que par cet accord qui s’inscrit dans le droit fil de la COP 21 le transport aérien est le premier secteur a s’engager formellement dans la lutte contre les changements climatiques« .