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Aux Baléares, le mouvement anti-touristes prend de l’ampleur

Aux Baléares, un mouvement anti-tourisme, composée de théoriciens, d’étudiants universitaires, d’acteurs culturels et de politiciens, vient d’atteindre son premier objectif de convaincre une grande partie de la population de l’archipel, dans son discrédit sur le secteur du tourisme et des voyages.

« Quatre Majorquins sur dix considèrent que les touristes ne viennent sur l’île que pour se saouler. Ce sont les citoyens de l’archipel avec la pire image du tourisme, selon un sondage de la Fundació Gadeso », vient de publier notamment le Diario de Mallorca.

Ces 40 pour cent représentent une victoire pour l’ensemble de ce mouvement qui, largement payée avec de l’argent public, attaque sans cesse le tourisme, n’en soulignant que les effets pervers et ne montrant guère les bénéfices de l’activité qui soutient l’économie locale, qui pourrait refléter une image plus complète et globale.

Un grand nombre d’articles, de thèses, de documentaires, d’expositions, de pièces de théâtre et de proclamations politiques ont ainsi permis à une majorité de citoyens de considérer qu’un pourcentage très minoritaire du type de tourisme représente l’ensemble, avec le rejet social conséquent du secteur.

Les notions de saturation, de surpopulation, d’effondrement ou de tourisme ivre sont constamment diffusées depuis différentes plateformes de sorte qu’une image déformée du secteur finit par s’installer dans l’esprit des citoyens.

« Le tourisme a sorti les îles Baléares d’une économie agricole de subsistance et en a fait une puissance touristique mondiale. La touristophobie commence lorsque le touriste est perçu plus comme un problème que comme un avantage« .