La procédure de privatisation de TAP Air Portugal franchit une étape décisive : le gouvernement portugais a fixé la date limite à la fin novembre pour que les acquéreurs potentiels manifestent officiellement leur intérêt auprès de Parpública, l’organisme public de gestion des participations de l’État.
Le groupe Air France-KLM a été le premier à formaliser son offre, confirmant sa détermination stratégique.
Malgré l’initiative rapide du groupe franco-néerlandais, les discussions avec Lisbonne sont actuellement au point mort, a reconnu son PDG, Benjamin Smith, en raison de la crise gouvernementale portugaise qui a conduit à des élections anticipées, ralentissant le processus décisionnel.
Smith anticipe une clarification de l’état des négociations dans les deux prochains mois.
Cette phase de manifestations d’intérêt est cruciale : elle permettra au gouvernement de restreindre la liste des parties intéressées pour n’entamer des discussions de fond qu’avec les plus sérieux.
Outre Air France-KLM, les géants Lufthansa et IAG (International Airlines Group) ont également exprimé leur intérêt pour l’acquisition de la compagnie portugaise.
Il est important de noter que, bien que le Premier ministre portugais ait initialement souhaité une vente totale, l’État portugais prévoit de conserver environ 50 % du capital de TAP pour des raisons d’équilibre politique au Parlement.