Air France intercontinentale, le Pôle régional français et Transavia seront donc, en 2013, les piliers commerciaux de la compagnie en cours de restructuration.
Ces trois entités, selon la direction, visent à « mieux s’adapter au paysage aérien moderne« , marqué par la concurrence régionale des TGV et des low cost et, au niveau international, par la suprématie, sur certains réseaux, de compagnies comme Etihad ou Emirates.
C’est en 2013 que les mesures opérationnelles prévues par le plan Transform 2015 pour redresser les comptes d’Air France vont se multiplier avec la mise en place notamment de réformes profondes, mais sans licenciements secs.
D’ores et déjà des accords ont été négociés avec le personnel au sol et les pilotes qui pourront permettre des réductions d’effectifs tandis que les négociations avec les navigants commerciaux – hôtesses et stewards – sont toujours en cours.
Parmi les mesures phares (et polémiques !), le redécoupage du réseau moyen-courrier, en délocalisant en province pour réduire les pertes, semble avoir porté ses fruits : Vingt-cinq millions d’euros ont été gagnés sur un déficit de 100 millions d’euros.
La fermeture des bases de province (Marseille, Toulouse, Nice) a, quand à elle, été vertement démentie…
Pour concurrencer les challengers les plus virulents (easyJet, ryanair ou Vueling), Air France a, de plus, lancé sa nouvelle une gamme tarifaire « Economy » qui colle au plus près à celles des low cost avec un tarif de base pour un passager sans bagage qui ne choisira pas son siège et ne recevra pas de collation en vol .
Toutes ses mesures déjà mises en place, le bilan, notamment pour les bases de province, sera réalisé en septembre prochain.