Les aéroport espagnols sont également, une fois n’est pas coutume, touchés par la crise.
Il semblerait, selon certains médias ibériques, que le gouvernement réfléchirait activement à la fermetures de certaines plateformes notamment celles gérées par l’opérateur Arena.
Sont avancées les questions de rentabilité insuffisante, de personnels pléthoriques et d’infrastructures jugées trop nombreuses et pour certaines carrément obsolètes.
Sur les 49 aéroports que compte le pays, 30 seraient ainsi dans le collimateur des autorités.
L’aéroport d’Huesca par exemple, situé dans le nord de l’Espagne, inauguré en 2005, aurait coûté la bagatelle de 35 millions d’euros, selon les médias, pour finalement n’accueillir que … 237 passagers en 2013 !
Au total, » il y a une vingtaine d’aéroports qui ont moins de 100 000 passagers par an, alors que 500 000 est le niveau limite pour être rentable« , calcule Germa Bel, économiste à l’université de Barcelone, et parmi eux « seuls deux ou trois pourraient se justifier, pour lutter contre l’isolement » des îles Canaries, par exemple.
Finalement seuls les aéroports implantés dans les zones touristiques majeures (Madrid, Barcelone, Ibiza, etc…) obtiennent de bons résultats. Les autres devant se préparer à une véritable cure d’austérité d’autant que le pays ne manque pas infrastructures routières et ferroviaires : l’Espagne est toujours le leader européen en kilomètres d’autoroutes et le numéro deux mondial en kilomètres de grande vitesse (TGV), derrière la Chine.