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Aéroport de Nice : des taxis en guerre contre le tramway

L’ouverture de la desserte des deux terminaux de l’aéroport de Nice par la ligne 2 du tramway le 15 décembre dernier met en colère les chauffeurs de Taxis niçois. Le président du syndicat niçois fait connaitre la grogne de 437 conducteurs adhérents au syndicat. Car la ligne de tramway sera totalement opérationnelle en juin avec la connexion de la partie souterraine de la ligne 2 avec la ligne 1 au cœur de Nice mettant la quasi-totalité de la ville en accessibilité directe sur les Terminaux pour un ticket de 1 euro (pour l’achat d’un carnet de 10 voyages) ou de 1,50 euro (pour les billets à l’unité).

A noter que la liaison entre les deux terminaux par le tramway et le quartier d’affaires du Grand Arénas et la future gare intermodale (bus ter et Tgv) ou de nombreux hôtels sont actuellement en construction sans oublier le futur grand palais des salons et expositions de 65.000 m² sera gratuite.

Or les chauffeurs de taxi proposent un tarif de 35 euros pour la desserte de Nice (un trajet en moyenne de 5 à 7 km).

Un tarif très supérieur à celui appliqué par exemple entre Orly et le centre de Paris pour une course nettement plus importante. La différence leur fera perdre une grande partie de la clientèle niçoise.

La clientèle étrangère utilisant moins le transport public et préfèrent le taxi notamment pour des courses vers Cannes ou Monaco.

Environ 15 000 passagers par jour sont attendus sur cette section qui va encore renforcer l’attractivité de la plateforme aéroportuaire niçoise, déjà peu éloignée du centre-ville.

La Société des aéroports Côte d’Azur a d’ailleurs participé à hauteur de 12,6 millions au financement de cette section. C’est également une nouvelle étape pour le futur pôle d’échange multimodal Nice Aéroport qui doit associer face au Terminal 1 l’ensemble des moyens de transports dont les TER, TGV (gare ferroviaire) et Bus (gare routière) pour la desserte régionale avec la ligne de tramway selon un projet piloté par SNCF Gare et Connexions et Arep.

Michel Bovas