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Le Tourisme français a perdu 3 milliards d’euros en 2016

Le Tourisme français accuse une baisse de 2,5 % des nuitées marchandes, -1,5 % pour les nuitées françaises et -5 % pour les nuitées étrangères, selon les résultats de la dernière étude Protourisme, réalisée auprès de 2 000 vacanciers français (enquête du 24 au 27 février 2017) et de 1 240 opérateurs touristiques (totalisant près de 3 millions de lits marchands).

Une nette baisse des départs en vacances des français

En 2016, moins de Français sont partis en vacances, avec un recul de 700 000 partants en hébergement marchand. Ainsi, seuls 44 % des Français ont pu s’offrir ne serait-ce qu’une nuit dans un hébergement payant.

Si les CSP+ et globalement les urbains des grandes villes (plus de 100 000 habitants) sont partis en aussi grand nombre qu’en 2015, la forte baisse du taux de départ des habitants des communes moyennes ou rurales, ainsi que le recul important du taux de départ des retraités et des familles modestes, a pour conséquence une baisse de 1,5 % des nuitées françaises.

L’augmentation des courts séjours marchands de la fin de l’été et de l’automne n’a pas permis de compenser la baisse de fréquentation cumulée de l’hiver et du printemps.

Une forte chute des nuitées des clientèles étrangères

L’effondrement des nuitées des clientèles étrangères pèse lourd en Ile de France : -9 % au cours de l’hiver et -12 % au cours de l’été. Les hébergements traditionnels enregistrent un recul de -16%, que ne compense pas la hausse à 2 chiffres de la location entre particuliers (à l’instar d’Airbnb, Abritel Homelidays,…).

Les nuitées étrangères sont en diminution dans la plupart des autres régions françaises à l’exception de 4 régions : la Corse, Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie, qui progressent légèrement sur l’année.

Pour les grandes villes, excepté dans l’agglomération parisienne, l’Euro de Football aura permis d’amortir la chute des clientèles traditionnelles, impactées par les attentats puis les mouvements sociaux du printemps.